D'un BEP ELEEC au métier d'électricien basse tension SNCF
J'ai débuté mes études par un BEP ELEEC. J’ai ensuite continué avec un BAC pro en électrotechnique où j’ai étudié l'électricité dans l'habitat avec de la programmation d'automates et de platines industrielles. J'ai ensuite préparé un BTS maintenance des systèmes électriques, pneumatiques et hydrauliques où je m'occupais des révisions de convoyeurs ou encore de machines de conditionnement de produits médicamenteux.
J'ai pu effectuer des stages professionnels dans des entreprises spécialisées dans le génie climatique. Je me suis occupé par exemple de l'entretien de groupes froids et de centrales de traitement d'air via des outils de gestion de maintenance dans un centre commercial de 100 000 m².
En parallèle j’ai postulé chez SNCF, entreprise au sein de laquelle j'ai choisi de consacrer ma carrière.
Je maintiens les installations de signalisation électrique
Je m'occupe de l'entretien des installations de sécurité de signalisation électrique, présentes dans les postes d’aiguillage sur les voies, grâce à des plans annuels de maintenance. Je partage mes journées entre la préparation, l'intervention et la gestion de moyens humains.
Je planifie tout d’abord mes interventions en consultant l’historique de maintenance des installations via nos logiciels, ensuite je repère mes installations sur mon parcours et réfléchis au mode opératoire d'intervention à appliquer en veillant à respecter les mesures sécuritaires.
Je réalise ensuite mes contrôles, rédige des comptes-rendus et si besoin, je prévois le remplacement de l’équipement par les agents compétents.
Selon l'envergure des équipements ou leur nombre, je peux prévoir un grand chantier de remplacement pouvant mobiliser jusqu’à une dizaine d’agents.
La polytechnicité du métier fait sa richesse
J'ai toujours baigné dans le domaine électrique et je m’épanouis grâce au grand nombre d’installations différentes qu’exploite SNCF : de la plus moderne à la plus ancienne, il y a toujours à découvrir et à faire différemment selon les modèles et les technologies.
J'ai toujours été quelqu'un de manuel et chez SNCF on peut dire qu'on s'ennuie rarement à ce niveau. Ce qui me plaît personnellement c'est d’alterner entre la phase organisationnelle et la phase de réalisation. On travaille régulièrement en équipe et généralement dans une bonne ambiance.
Persévérer et être curieux
S’il y a 2 mots d'ordre à respecter ce sont bien persévérance et curiosité. Il y a toujours à découvrir et à faire, et discuter avec des gens qui apprécient leur métier est d'autant plus un plaisir : cela permet d'enrichir son catalogue technique. La réglementation est une chose, l'expérience des plus expérimentés en est une autre et il est toujours bon d'enrichir son savoir.
Il faut persévérer durant ses périodes de formation et dans l’apprentissage des gestes métiers pour être efficient sur le terrain. Dans certaines situations, on peut être confronté à des moments de longues réflexions et il est toujours bon de bien comprendre, de prendre du recul et de demander conseil le cas échéant : c'est ainsi que selon moi on devient meilleur.
Avoir su m'intégrer et participer à des chantiers de grande envergure
Je suis assez fier d'avoir su me créer une place à part entière au sein des équipes, il y a toujours de la satisfaction à la fin d'un chantier qui s'est bien déroulé.
Ce qui me motive tous les jours à me lever pour aller travailler c'est l'envie d’apprendre, le travail accompli et bien fait mais surtout une ambiance de travail exceptionnelle. Prendre du plaisir à la réflexion, avec des collègues investis dans mon cursus de formation qui m’accompagnent réellement dans des tâches d'envergure durant les chantiers, c'est toujours plaisant.